Musiciens


Philippe Lubrano Lavadera dit "Lulu" : chant
Il fut dans d’autres vies tour à tour, psychologue, puis lui-même psychanalysé, heureux, étudiant famélique mangeur de pâtes froides, travailleur social, frère labrel, auteur, écrivain, handballeur… Il veut faire croire qu'il est encore jeune et rentre le ventre à chaque fois qu'il s'adresse à une jolie fille, pour faire genre. Il est convaincu qu'il aurait dû être Renaud, mais plutôt celui des années 80 que celui des années 2000. Il se distingue dans son costard noir qu'il a gaulé à un copain chef d'entreprise sympa et il prend ça pour une espèce de revanche de l'anarcho-syndicalisme sur le grand capital. Il n'y a que sa mère qui ne lui reproche pas d'être aussi approximatif dans son sens du rythme et à trouver que ses notes aiguës sont d'une parfaite justesse, ce qui n'est pas sans révéler une structure œdipienne en mal de résolution. Actuellement au sommet de sa forme, malgré son petit air de chien battu, au chant le beau Lulu

Jean-Jacques CHABERT dit "Tonton Gigi": Contrebasse
Il fut tour à tour, dans d’autres vies, dans les sixties, guitariste de rock’n’roll, avec banane et gomina. Il a fait les premières parties d’Eddy Mitchell et de Clo-clo. Il aurait eu une aventure avec une Claudette… Puis il fut dans les années 70 professeur d’électro-technique, sous Giscard (Y avait-il déjà l’électricité ?) Il fut ensuite luthier, spécialisé dans la contrebasse. Sa passion reste la photographie, la photo « équestre » mais surtout… la photo de charme (enfin… de cul quoi !). D’ailleurs à la fin de chaque représentation du groupe il organise des castings pour illustrer ses « fameux » calendriers… Mais la plupart du temps, il œuvre en tenant « grand-mère » dans ses bras, à la contrebasse, le Tonton Gigi.

Jean-Michel LAFOND dit "Tonton Pétrus" : ukulélé, banjolélé
Il fut dans d’autres vies tour à tour tromboniste, chevelu, guitariste manouche, fonctionnaire pro CR/SS, Brassensophile, rollingstonophile, mike-brantophobe, marié !! Si il arbore un profil d'amuse gueule avec des traits qui tirent vers la rondeur de la cacahouète, c'est certainement que la nature est bien faite : personne ne lui apprendra ce que c'est qu'un apéro réussi. On pourrait le croire destiné tout entier aux plaisirs bachiques mais non… il joue aussi du ukulélé ce qui le prive de boire le temps d'un set, il a les mains prises. Il est secrètement nostalgique de ces années où le rock ressemblait a du rock et durant lesquelles les meilleurs cramaient leurs guitare sur scène, de ces années ou l'on pouvait aller en féstoche et planter sa tente sans autorisation c'est le ton ton Pétrus. 


Christophe Prost dit « Le Cric » : ukulélé, chant
Il fut dans d’autres vies tour à tour, musicien de bals, trapettiste, cheminot (donc cégétisite, donc gréviste…), pianiste, guitariste, actuellement propriétaire de gîtes ruraux, ils vous reçoit dans ses couchages au 03 85... 10 pour cent de remise sur chaque billet ce soir si tu viens pas c'est qu’tu comprends rien aux affaires… et j'ajoute à ça, je dis pas une poêle et son manche acier galvanisé que ton steak y colle pas à la cuisson, et je dis pas deux poêles en teflon spéciale technologie « com from direct des savoir faire de la NASA » que les astronautes n'en n’ont pas encore, mais je dis trois poêles et leurs sets de couverts jaunes fluo pour la modique somme de 235 euros… (payable en quatre fois ou en tickets restaurant) ! Mais je m'égare… Faut dire que je touche une com et qu'il m'a plutôt bien formé. Donc ce soir au ukulélé, aux bidouillages comptables, à la caisse noire, aux négociations tarifaires, à la barbe de 4 jours et il n'aurait pas dû tout à l'heure se moquer de la coupe du tonton Gigi parce qu'en matière de coiffure on a rarement fait pire depuis le poney shetland c'est le Cric.